#43 - Portrait d'Alumni - Maxime Oriot
Alumnisit, l'association des anciens de l' ISIT pose ses questions préférées à Maxime Oriot, Alumni 2014, qui est Chef de projet e-commerce.
1️⃣ Comment avez-vous pris la décision d'exercer ce métier ?
"Ce n’est pas vraiment une décision que j’ai mûrement réfléchie, mais plutôt un concours de circonstances qui m’a amené à me diriger vers la gestion de projets e-commerce. En 2016, je rentrais d’un semestre de stage en Belgique quand une amie isitiste m’a dit que l’entreprise dans laquelle elle travaillait cherchait à recruter une nouvelle personne. J’ai tenté ma chance, sans grande conviction et avec un petit syndrome de l’imposteur, et j’ai bien fait car j’ai été pris.
Le coeur de mes études étant la traduction, et non le digital, je ne me sentais pas légitime à exercer ce nouveau poste mais je me suis vite rendu compte que le profil isitiste était très recherché dans ma nouvelle entreprise, notamment en raison de l’aspect international de ses projets et de ses clients. Outre le fait de parler plusieurs langues, la connaissance des différents marchés et de leurs spécificités était vu comme un accélérateur, et non comme un frein par mes recruteurs. D’ailleurs, nous devions être une quinzaine d’isitistes à l'époque.
Pour moi, il est important d’avoir une ligne conductrice dans sa carrière, mais aussi de ne pas se cantonner à un seul métier. Pensez aux passerelles que vous pouvez créer entre vos études, votre premier emploi et tous ceux qui suivent et vous apprendrez beaucoup sans jamais vous ennuyer."
2️⃣ Qu'est-ce que vous aimez beaucoup dans votre métier ?
"La même chose que j’ai aimé tout au long de mon cursus à l’ISIT : le côté touche-à-tout. Durant mes études et mes stages, j’ai été amené à traduire des textes généralistes, scientifiques, juridiques ou encore économiques. Pour éviter les contresens et les faux-sens, il me fallait donc acquérir des connaissances solides sur les domaines traités.
En gestion de projets, c’est un peu pareil, à moins que vous vous positionnez en simple « passe-plat » entre les différents acteurs impliqués, mais c’est un choix que je ne ferais pas si j’étais vous. Dans mon métier actuel, je suis amené à interagir avec des développeurs, des webmasters, des acteurs du paiement, de la logistique ou encore des contrôleurs de gestion. Si je veux avancer dans le bon sens avec eux, il faut que je comprenne leurs métiers et leurs problématiques. Tout comme un chef d’orchestre sait faire la différence entre un violon, un hautbois et une clarinette."
3️⃣ Quels sont les outils que vous utilisez pour faire votre métier ?
"Ma réponse ne va pas être super originale, mais la suite Microsoft Office est toujours très utile. D’ailleurs, nous la maîtrisons tous à 100 %, n’est-ce pas ? :) Avant d’arriver à une réunion, pensez toujours à bien la préparer avec un support de présentation Powerpoint regroupant les informations clés (15 slides pas plus, sinon vous allez perdre votre audience). Cela permettra d’embarquer vos interlocuteurs de la meilleure façon possible et de laisser une trace écrite pour les absents. Sinon, OneNote, très sous-estimé, mais toujours utile quand vous ne savez pas quoi faire d’une information pourtant essentielle et qui vous servira plus tard.
Par ailleurs, JIRA, le logiciel d'Atlassian, est très pratique en gestion et vous permet de centraliser les informations majeures d'une demande, pour vous mais aussi pour les autres acteurs du projet, en offrant un workflow et un suivi clairs."
4️⃣ Qui sont, selon vous, les références à connaître dans votre métier ?
Pour moi, c’est beaucoup d’empirique. Même si j’ai eu quelques cours de gestion de projets à l’ISIT, j’ai appris l’essentiel de mon métier sur le tas. Essayez, plantez-vous, recommencez, mais apprenez de vos erreurs et, surtout, soyez à l’écoute des personnes qui vous entourent. Ce sont elles vos références. Cela fait près de 8 ans que je travaille sur des sites de cosmétiques, dont je commence à force à comprendre les rouages. Mais le digital est un monde en constante évolution, encore plus depuis la crise du COVID et le boom du commerce en ligne. Une veille poussée sur des sites d’autres marques que celles pour lesquelles vous travaillez est toujours très enrichissante.
Merci Maxime Oriot !